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Photo Club de Montcy Notre Dame
27 juin 2011

Triste nouvelle, dispartion de Philippe Mangen

Les Gueules

photographies de Philippe Mangen

office du tourisme, place Ducale

 

Cette exposition déjà signalée sera la dernière installée par le photographe, vous trouverez ci-dessous le très bel hommage rendu par M. Patrick Flashgo, dans l'Ardennais dans son édition de samedi 25 juin

 

Décès du photographe Philippe Mangen Un grand cœur et une belle âme

Publié le samedi 25 juin 2011 à 11H00

Philippe Mangen photographié en septembre 2009

Philippe Mangen photographié en septembre 2009

 

Ses amis et ses proches le savaient condamné par une tumeur au cerveau mais la nouvelle de son décès les a tous plongés dans la plus profonde tristesse.
Le photographe carolo Philippe Mangen vient de s'éteindre à l'âge de 48 ans. Il y a un an, lors d'un de ses nombreux voyages en Indonésie, il avait fait un malaise sérieux et avait dû être opéré à Singapour, où d'après ses proches, il avait été très bien pris en charge. Mais au début de 2011, l'état de santé de Philippe Mangen s'était dégradé ; il le montrait le moins possible pour protéger son entourage et espérait cependant pouvoir « couvrir » le prochain festival mondial des marionnettes.
Né en septembre 1962 dans une famille de Montcy-Saint-Pierre, Philippe Mangen avait deux sœurs et un frère. Son père était grossiste en viande. Ses parents s'étaient connus dans les années d'après-guerre au sein de la troupe des Petits Comédiens de chiffons. L'attachement de la famille Mangen au festival mondial des marionnettes était connu et lorsque Philippe est devenu photographe indépendant, il a régulièrement été le témoin attentif et talentueux de cette manifestation. Plusieurs expositions l'ont d'ailleurs fait connaître à des milliers de festivaliers et au public ardennais.
C'est dès l'âge de l'école primaire (rue d'Aubilly) que Philippe Mangen s'est forgé les solides amitiés qu'il a su entretenir ensuite toute sa vie. Collège Rimbaud, puis lycée Sévigné… La période du handball à haut niveau. Philippe Mangen était un joueur redoutable, un gaucher. On le surnommait « bras d'enfer ». Puis une blessure et l'obligation de laisser tomber l'espoir de jouer un jour au niveau national.
Le coup de foudre pour l'Indonésie
Mais en dehors du terrain, ce grand costaud était un tendre et un gentil. « Un grand cœur et une belle âme, un vrai gentleman. Notre maman l'appelait Mon vaillant ! », dit sa sœur aînée Anne. Un « artiste » et un « bohème » aussi, qui commença à faire de la photo en même temps qu'il allait travailler sur les saisons en montagne. Parallèlement à son travail de couverture de festivals comme Charleville-Mézières, Mirepoix ou Avignon en théâtre, Philippe Mangen était tombé littéralement amoureux de l'Indonésie où il était allé une première fois pour voir un copain ardennais parti travailler dans le commerce de l'agro-alimentaire.
« Il avait eu le coup de foudre pour les gens là-bas, leur mode de vie, leur altruisme », ajoute sa sœur. « Il était comme eux. C'était tout sauf un égoïste. Il partageait tout ». Le photographe était retourné en Indonésie plusieurs fois et avait commencé un travail autour d'un grand maître de marionnettes indonésien.
En septembre 2009, il avait exposé dans le hall du théâtre des photos d'angelots de cimetière exprimant une grande douceur. C'était un hommage à son père décédé quelques mois plus tôt. Actuellement, on peut voir à l'office de tourisme une autre exposition de photographies de Philippe Mangen intitulée Les Gueules, dont certaines images ramenées de la jungle indonésienne.
Les obsèques de Philippe Mangen seront célébrées dans l'intimité familiale la semaine prochaine. Nous renouvelons à tous ses proches nos sincères condoléances.
Patrick FLASCHGO

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